lundi 14 novembre 2016

Quelques nouvelles

Nous avons eu des informations sur l'existence d'un souterrain à Bridoire. Il en avait déjà été question à plusieurs reprises. Sans plus de précisions, rien
ne permettait d'en vérifier l'authenticité. Désormais sa localisation est plus précise. Mais il nous faudra faire appel à des spécialistes en exploration de
cluzeaux et souterrains nombreux, il est vrai, dans le canton de Sigoules. De plus il nous faudra l'autorisation du propriétaire du terrain concerné.

A ce sujet, nous avons reçu, à notre grand étonnement, un appel téléphonique provenant de Dakar au Sénégal. Notre interlocuteur nous a affirmé être
membre de la famille de l'ancien propriétaire du château et, à ce titre, concerné par le parc. Au cours de nos échanges, nous avons pu constater et vérifier
certains points démontrant, qu'en effet, cette personne était très bien informée. Elle nous a proposé de devenir, le moment venu, le représentant pour la
Dordogne de la Fondation créée par l'ancien propriétaire du château. Nous en avons profité pour évoquer la destination de la maison du jardinier et lui
faire part de nos idées.

En 25 ans, nous avons vu tellement d'épisodes inattendus que la prudence s'impose. Toujours est-il que ce contact nous a permis de mieux comprendre
la situation actuelle. A suivre...

samedi 26 septembre 2015

La fronde de Jacques, Catherine, Lancelot, Edouard et Alice Guyot

Nous avons été sollicités afin de dire si nous soutenions la démarche de la famille Guyot, propriétaires aujourd'hui de quatre châteaux dont Bridoire et gestionnaires de deux autres. Alors, que les choses soient claires, non, cent fois non, nous ne cautionnons pas leur démarche et la lettre adressée à madame la ministre de la Culture.
Ils dénoncent la gratuité lors des journées du Patrimoine: «  12 millions de visiteurs aux Journées du Patrimoine 2014, c’est 12 millions de mécénat populaire qui ne sont pas sollicités pour cette cause nationale ». Chaque visiteur devrait verser un euro où c'était gratuit, plein tarif ailleurs.
Or il est facile de l'oublier, les propriétaires privés de châteaux classés ont un statut fiscalement plus avantageux que les autres formes d’entreprises privées. En effet, ces propriétaires peuvent déduire tous les frais inhérents à la gestion de leur patrimoine, ils obtiennent des aides à hauteur de 50% pour les travaux réalisés, et les droits de succession sont quasi-inexistants. Ce n’est pas rien tout de même !... Tous ces avantages, ces privilèges diront certains, ce sont les contribuables français qui les financent. Qu'une fois dans l'année les Français jouissent d'une visite gratuite ou d'une réduction substantielle nous parait alors parfaitement justifiée.
Ils dénoncent le thème même des Journées du Patrimoine: « Le patrimoine du XXI ème siècle, une histoire d’avenir ». Il est vrai que le thème choisi ne convient que bien rarement aux Guyot.
On rappellera qu’il y a deux ans, le thème devait mettre en valeur le rôle des association dans la protection du patrimoine. Ce jour-là, non seulement nous n’avons pas eu notre place au château, mais même sur un lieu ne lui appartenant pas, le propriétaire du château de Bridoire nous a viré et on nous a éloigné de l’espace public le dimanche en y répandant du crottin de cheval ! La classe ! C’est dire jusqu’à quel point "les Guyot" sont frondeurs, même au mépris des lois. En 2015, ils ne font que confirmer et oublient que le présent est toujours porteur de demain. "Les thème des  journées européennes du patrimoine  2015 est un détournement politique et une captation intellectuelle au profit de la création européenne »(sic). Que de virulence !... Et, encore une fois, quel choix de mots. Politique serait donc un gros mot. Il conviendrait d’en connaitre mieux le sens. Captation intellectuelle ? Rien que ça. Les créateurs, les intellectuels d’aujourd’hui ne seraient donc pas porteurs de l’Histoire de demain.  
« Pendant ces Journées du Patrimoine, nous tenons la caisse et on se fait incendier quand les gens voient qu’ils doivent payer. Nous ne pouvons pas ouvrir gratuitement nos portes », se lamente Alice dans le journal Sud-Ouest. Mais si, justement, c’est bien cela l’idée, pour les raisons évoquées ci-dessus. Il est préférable de générer de la satisfaction plutôt que de l’insatisfaction. Aussi cette fronde, pour le moins étonnante, nous  parait être injustifiée et bien maladroite dans la forme.
                                                                                                       Les coprésidents

jeudi 27 novembre 2014

Retour du cœur de Charles de Foucauld à Bridoire,suite...

Après plusieurs mois d'investigation, nous avons pu obtenir des documents et plusieurs témoignages différents pour élucider le retour possible, en 1966 à Bridoire, de l'urne contenant le cœur de Charles de Foucauld. Malheureusement le témoin principal qui a caché ce cœur dans le Hoggar en 1962 est décédé en 2007. Il était le seul susceptible de l'avoir discrètement rapatrié en France pour le sauver d'une destruction inamicale suite à l'indépendance de l'Algérie.

Que contenait la caisse arrivée à Bridoire provenant de Tamanrasset ? Plusieurs témoignages concordants permettent de conclure qu'il s'agissait bien de reliques liées au corps de Charles de Foucauld. Est-ce l'urne contenant son cœur qui a été enchâssée dans un mur de la chapelle lors d'une cérémonie très solennelle le 4 décembre 1966? 
L'importance de la cérémonie, la présence de notables et d'un piquet d'honneur militaire avec drapeau et clairons accréditent qu'il s'agissait bien du retour d'un corps ou d'une partie en un lieu où la personne n'est pas décédée. Il nous faudrait alors, pour être plus affirmatif, vérifier certains détails matériels qui nous ont été donnés.

Malheureusement notre association n'est pas la bienvenue à Bridoire, cette interrogation restera donc encore une énigme. Personne aujourd'hui, que ce soit à Tamnarasset ou en France n'a été en mesure de dire avec certitude si le cœur de Charles de Foucauld est toujours caché dans le Sahara ou s'il est revenu discrètement à Bridoire. Le buste en cire de Charles de Foucauld qui a trôné très longtemps au dessus du châtelet d'entrée a disparu dans les années 1980. Au dessous était inscrit la mention "je garde Bridoire". Était-il donc revenu? 
La question méritait bien d'être posée mais, pour l'instant, elle ne peut avoir de réponse définitive.

C.L (coprésident)

samedi 14 juin 2014

Nouvelle procédure judiciaire à Bridoire, la vingt quatrième...!

Le promoteur-viticulteur de Monbazillac, candidat non retenu lors de la vente du château en 2011, conteste le choix des propriétaires actuels fait par l'Etat. Débouté en première instance, il fait appel de cette décision devant le tribunal administratif de Bordeaux.

Depuis 2011, les propriétaires actuels se sont appropriés, sans aucune autorisation, des terres autour du château ne leur appartenant pas. Ils reconnaissent être en totale illégalité et ne pas pouvoir tenir ainsi plus d'un an ou deux. Ils apportent, de ce fait, un argument de poids inespéré à la partie adverse. L'administration n'aurait-elle, finalement, pas fait le bon choix? Le tribunal va devoir statuer sur ce nouvel épisode judiciaire... Bridoire est maudit!

lundi 31 mars 2014

Enigme à Bridoire, Recherchons témoignages

Le Père Charles de Foucauld, suite à son assassinat le 1° décembre 1916, a été enterré dans un premier temps dans un fossé près de son ermitage.

Le 15 décembre 1917, son corps a été exhumé à l'initiative de son ami, le général François Henry Laperrine d'Hautpoul, commandant les territoires sahariens. Le corps est déposé à 200 mètres, sur un lieu élevé. Puis le général Laperrine meurt le 26 avril 1920. Il est enterré à Tamanrasset.

En 1929 le cœur de l'ermite du désert est mis dans une urne déposée à l'intérieur du monument funéraire du général Laperrine tandis que son corps lui, est transporté dans un tombeau à El Goléa.

En 1963, 43 ans plus tard, suite à l'indépendance de l'Algérie en 1962, le corps du général est ramené en France dans le tombeau familial, à Carcassonne. Le monument funéraire, en Algérie n'existe plus. Que devient l'urne contenant le cœur du Père de Foucauld ?

En 1966, à l'occasion du cinquantenaire de la mort du Père de Foucauld, une urne venant de Tamanrasset est enchâssée dans le mur de la chapelle de Bridoire en présence d'une vingtaine d'officiers dont un général, de l'Evèque, du chanoine, de l'archiprêtre...Intrigant!

Que faut-il en déduire ? tel est l'enjeu.

L'association historique du château de Bridoire, portant seule ce dossier, nous invitons toute personne, susceptible de donner des informations, à nous contacter directement par courrier adressé au siège de l'association: La Moliere 24240 Pomport ou par mail: asso.chateaubridoire@gmail.com ou en laissant un commentaire ci dessous.

Merci à vous tous

samedi 14 décembre 2013

Rebondissement à Bridoire! La propriétaire du parc se manifeste !

Les trois maires de Ribagnac, Rouffignac de Sigoules et Singleyrac ont repris, durant l'été 2013, la procédure dite "des biens vacants" qui avaient échoué en 2012. Ils ont donné six mois à la propriétaire des 42 hectares constituant le parc du château de Bridoire pour se manifester auprès des mairies, faute de quoi les terres seraient incorporées gratuitement dans les biens communaux respectifs des 3 communes.

Cinq mois se sont écoulés durant lesquels les impôts fonciers ont été réglés tout à fait légalement par la société Roume-Boufflers propriétaire. Aujourd'hui madame Boissier Palun, gérante de ladite société, se manifeste. Elle vient d'écrire aux trois maires ainsi qu'au préfet de la Dordogne pour leur faire part de son étonnement et de son mécontentement d'une telle démarche non fondée.

Un nouveau revers pour les trois maires qui se voyaient déjà se partager les terres avec les propriétaires du château. Désormais il reste aux administrés des trois communes à régler, à nouveau, les frais d'avocat et à tous ceux qui s'étaient un peu précipités pour occuper des terres, qu'ils pensaient vacantes, à reconsidérer la situation.

Tout est clair, nous n'avons cessé de le proclamer depuis le début de cette procédure il y a deux ans déjà, les 42 hectares, constituant ce que nous appelons le parc du château, appartiennent à une société parfaitement déclarée dont la gérante est parfaitement identifiée. Ce parc est un bien privé avec toutes les conséquences qui en découlent.

Pour être dans la légalité les propriétaires du château vont donc devoir réaménager un accès à l'édifice et créer un parking sur les deux hectares qu'ils possèdent.

Les coprésidents.

mercredi 2 octobre 2013

Clarification

Le livre"Bridoire, seule contre tous" peut être acheté ou commandé dans toutes les librairies. Il est aussi disponible sur le site internet de la maison d'édition Gesteditions : www.gesteditions.com/

De très nombreuses personnes, lors des journées du patrimoine 2013, se sont étonnées que nous ne soyons pas invités par les propriétaires du château. Pour elles, bénévoles au service des propriétaires et membres de notre association ne faisaient qu'un.

Malheureusement et nous le déplorons, le propriétaire, ayant clairement exprimé son aversion pour les associations, nous a demandé sans aucune ambiguïté de dissoudre la notre, souhaitant qu'elle disparaisse ainsi du paysage après 23 années au service de ce patrimoine (livre page 293).

Notre présence amicale au château n'étant donc plus souhaitée, il nous était très difficile d'inviter nos adhérents à se porter bénévoles pour aider des propriétaires qui n'ont pas nos valeurs humaines et ont déjà annoncé dans la presse locale bretonne qu'ils allaient partir habiter au château de Landal dont ils viennent de reprendre la gestion. Dommage...

Notre association est, depuis deux ans déjà, recentrée sur deux objets: l'histoire passée du château qui n'appartient à personne et garder un œil sur le devenir du parc de 42 ha convoité par plusieurs personnes. A ce sujet, les terres appartiennent toujours à la société Roume Boufflers, société civile immobilière, agricole et familiale qui est parfaitement déclarée et fiscalement en règle( livre page 261 ) . Nous ne cessons de le répéter depuis plusieurs années. Lancer une nouvelle procédure dite des biens vacants, comme viennent de le faire les trois maires ou occuper illégalement les terres n'est pas la meilleure des façons, pour engager le dialogue avec la gérante de la société propriétaire.

Les coprésidents de l'association